Indivisible (PS4, XONE, Switch)
Développeur : Lab Zero Games / Dragon's Lake Ent. (Switch)
Éditeur : 505 Games
Dates de sortie :
- PS4, XONE : 8 octobre 2019
- Switch : 28 avril 2020
Lab Zero Games avait prouvé sa valeur avec son jeu de combat Skullgirls en 2012. Après un financement participatif réussi de 2 millions de dollars en 2015, il fallut attendre 2019 pour enfin voir le bout du nez d’Indivisible, le RPG tant attendu du studio aux doigts d’or.
Pourquoi « aux doigts d’or » ? Eh bien parce que les graphismes 2D d’Indivisible sont dessinés à la main et animés avec un brio rarement égalé de nos jours. Tout est maîtrisé. Mais les graphismes ne suffisent pas pour faire un bon RPG, voyons le reste.
Le scénario est (très) lent à démarrer, mais ça vaut le coup d’attendre. Je ne veux pas vous spoiler, mais sachez que le script d’Indivisible est largement au-dessus du lot. En ce qui concerne les musique, le studio s’est payé les bonnes grâces d’Hiroki Kikuta, auteur des musiques de Secret of Mana (pas besoin d’en dire plus). Et pour le gameplay, il s’agit du mélange entre Metroid pour le côté exploration (vue de côté et chemins multiples à redécouvrir avec des capacités augmentées) et Valkyrie Profile pour les affrontements proprement dits. Sauf qu’il s’agit d’un Metroid assez pauvre, avec un level-design très linéaire et pas trop passionnant, et que le système de combat est finalement assez simpliste, sans la profondeur folle du titre mythique d’Enix.
Verdict : 17/20La durée de vie d’Indivisible est assez immense (plus de 25h) pour un jeu privilégiant la plateforme comme base d’exploration, et les combats ne sont pas trop nombreux ou redondants. Même si ce titre n’est pas le mélange rêvé car il n’est pas assez bien construit par ses level-designers, il reste excessivement soigné, avec un univers cohérent, des personnages truculents et hautement sympathiques et surtout un scénario de haut vol. Mon seul regret, c’est que Lab Zero fut victime de procès pour comportement nocif de la part de son boss suivis du départ d’une bonne partie du staff et d’une banqueroute subséquente. Un fin bien triste pour un studio qui promettait vraiment.
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